L'équipage

Coucou ! C’est nous ! 

Marion, Emilie, Victor et Tanguy.

À nous 4, nous cumulons 95 ans de vie sur cette planète !

En temps normal, nous résidons à Montréal au Canada où nous sommes installés depuis près d’une vingtaine d’années. 

Les enfants sont nés au Québec mais Émilie et Tanguy, eux, sont respectivement originaires de la vallée de la Loire et de la Bretagne en France. 

Tanguy

Capitaine

Tanguy est le capitaine du bateau.

Élevé au beurre salé, aux galettes de blé noir et aux embruns finistériens, il a déjà quelques  centaines de traversées de l’Atlantique à son actif… toutes effectuées aux environs de 40,000 pieds! Quand il n’est pas dans les airs, c’est les deux pieds sur mer qu’il est le plus heureux.

Bricoleur parfois un peu râleur, il sait réparer les toilettes du bateau, il se débrouille pas trop mal avec les manoeuvres au port et a déjà réussi à enlever un bout pris dans l’hélice.

Il adore les levers de soleil sur l’océan mais à choisir il  préfère quand même les grasses matinées! Il aime lire, écouter de la musique et prendre son temps. Il aime aussi partir  nager ou prendre des marche tout seul en solo.

Il n’affectionne pas particulièrement l’idée de passer sous le bateau en nageant et préfère quand ça n’est pas trop le gros bazar à bord.

Citation favorite :

« Dire fait rire, faire fait taire »
Jean Le Cam

Émilie sera la co-capitaine. Aussi temporairement maîtresse d’école sur le bateau le temps de cette aventure.

Emilie adore partir en voyage, apprendre, découvrir et rencontrer.

Elle adore démarrer tôt sa journée pour profiter du lever de soleil et de  la  tranquillité. Elle adore faire son yoga sur le pont du bateau au petit matin quand tout est encore calme.

Elle déteste vider les poissons qu’elle pêche.

Elle est aussi polyglotte et a la bougeotte !

Citation favorite :

« Fais de ta vie un rêve,
et d’un rêve, une réalité
»

Antoine de Saint Exupéry

Émilie

Co-capitaine

Victor

Moussaillon

Victor, du haut de ses 9 ans, est le bricoleur, l’inventeur, le compositeur et le siffleur du bord!

Donnez lui un rouleau de scotch, un bâton et un morceau de carton et il vous fabriquera un hélicoptère à réaction !

La musique fait partie de son équilibre et il a toujours une petite ritournelle en tête. Il dessine lui-même des BD’s et se consacre déjà a l’écriture de son premier roman.

Victor rêve de pêcher un gros thon en haute mer. Il adore nager et passer sous le bateau en apnée.

Il déteste marcher pied-nus dans les algues et a horreur des oursins.

Citation favorite :

« Pour réussir une chose, il ne faut pas avoir peur de la rater »

Marion, 6 ans au compteur de la vie.

Petite dernière… sauf quand il s’agit de faire rigoler la galerie ou de mettre les 2 pieds dans le plat!

Pleine de vie et de malice, Marion aime les choses bien faites et bien organisées.

Elle aime les sports de glisse, elle aime aller vite et sauter haut. C’est la casse cou de la famille.

Elle adore observer les dauphins s’amuser avec l’étrave du bateau.

Elle ne déteste rien de plus que les araignées.

Citation favorite :

« J’ai pas fait exciprès » (Contraction de excité et exprès)

Marion

Marion

Moussaillon

Le bateau

Notre embarcation s’appelle “Fils du vent”. Ce nom fait référence aux peuples nomades qui sillonnent les routes  au gré des saisons.   

Le “Fils du vent” fait partie de la famille des RM. Il s’agit du modèle RM 10.60. Construit dans les hangars du chantiers Fora à la Rochelle en 2010, il est le 3 ème exemplaire de sa lignée. 

En chiffre ce bateau se traduit par une longueur hors tout de 10,57m, 3,99m de largeur, 1,65m de tirant d’eau. 

La coque à bouchins (avec des angles) est constituée de contreplaqué enduit d’epoxy. C’est donc un bateau en bois! Le lest pèse 2 tonnes et une des particularités de ce bateau réside dans sa configuration biquille assez rare pour un bateau de plaisance. 

Le plan de voilure se compose d’une grande voile, d’un génois, d’une trinquette, d’un genaker et d’un spi. 

C’est un voilier très marin conçu pour la grande croisière. Il  allie performance et confort… Bien que cela soit parfois discutable!

Le moteur (30 cv) nous permet de faire les manœuvres au port ou d’avancer lorsque le dieu “Éole” se montre paresseux…

Un pilote automatique permet de tenir le cap en navigation. L’électronique de bord est constitué d’un AIS récepteur et émetteur , d’une radio VHF et d’un ordinateur portable dédié au logiciel de navigation. Nous avons également investi dans un modem satellite Iridium Go qui nous permet de communiquer par téléphone et de récupérer les fichiers météo même lorsque nous sommes loin en mer. 

À bord, l’énergie est produite principalement grâce aux panneaux solaires et à l’alternateur du moteur. Pas d’eau courante, seuls 4 réservoirs nous permettent de stocker 400L d’eau douce. La salle de bain fait à peine 1 m2 et malgré cela on y trouve une douche et des toilettes… Un peu rudimentaire! 

RM 10.60

La cuisine se trouve en bas de la descente à tribord. Un mot pour décrire cet espace : compact. C’est d’ici que naissent de nombreux jurons hauts en couleur tant l’espace est exigu. Les joueurs de Tetris ont ici un avantage indéniable lors de la préparation des repas!

Le bateau est équipé de 2 cabines : une à l’arrière et une dans la pointe avant du bateau. Il y a un total de 6 couchages si on inclut les banquettes du carré dont la largeur doit être d’environ 70 petits centimètres… 

La table à carte, elle, se situe au pied de la descente à bâbord. C’est d’ici que le capitaine prend ses grandes décisions et que les pages du livre de bord se remplissent. 

Au cours des 10 dernières années, le “fils du vent” a déjà parcouru de nombreux miles. Parti de la Bretagne en 2013 il s’est ensuite promené du cote du Portugal, de l’Espagne, de l’Italie, de la Croatie pour enfin arriver en Grèce où il navigue depuis maintenant 3 ans. 

Il est l’heure maintenant pour lui de mettre l’étrave vers l’Ouest. Un nouveau chapitre s’ouvre : différent mais tout aussi passionnant! 

Le projet

L’idée d’une année en voilier a muri au fil des années, au fil des lectures, au fil des histoires entendues ici et là au sujet de ces familles parties naviguer sur les océans, au fil des vidéos trouvées en ligne et qui exposent le quotidien de ceux qui ont eu l’audace de larguer les amarres.

Plusieurs vacances en voilier nous ont permis de confirmer que l’ensemble de l’équipage avait une certaine affinité avec le milieu marin. C’est aussi au cours de ces escapades nautiques que nous avons pu prendre confiance en nous et en nos capacités à mener le bateau par nous-même sans trop nous mettre en danger.

Partir vivre en mer… Quelle idée saugrenue tout de même, alors que l’humanité fait face à une pandémie aussi sournoise qu’inattendue. Même si le virus ne semble pas nous avoir rendu visite à la maison, les dommages professionnels sur la carrière de notre capitaine pilote de ligne auront été réels et majeurs. Une année de télétravail intense pour notre co-capitaine et une année scolaire en pointillés pour les enfants n’ont fait qu’accélérer notre décision de mettre les voiles vers des horizons un peu plus épanouissants, stimulants et réjouissants.

C’est donc par un beau jour de janvier montréalais que notre projet a réellement pris son envol. Malgré l’incertitude de l’époque, il nous est paru clair que tous les astres étaient alignés pour nous lancer : âge idéal des enfants, parents en santé, disponibilité, économies, etc.  Nous avons surtout la chance d’avoir un bateau mis à notre disposition… Gracieuseté des grands-parents des moussaillons! Dans ce contexte, une réflexion s’est rapidement imposée : “Qu’attendons nous de plus dans nos vies pour partir et nous lancer dans cette aventure!? Si nous ne le faisons pas maintenant alors nous le ferons jamais!”

Le programme de navigation est assez standard mais ne manque pas cependant d’ambition! Point de départ la Grèce au mois d’aout 2021. Objectif annoncé? Les Caraïbes afin de profiter d’un hiver 2022 sous les cocotiers. Entre les deux : la Sicile, la Sardaigne, les Baléares, la côte espagnole, Gibraltar, Madère, les Canaries, le cap vert… Et une traversée de l’Atlantique en équipage modifié prévue pour le mois de janvier…

Ça, c’est la théorie… La crise sanitaire nous aura appris que les plans peuvent changer et qu’il faut s’adapter.  Alors nous verrons bien dans la pratique ce que nous réservent les mois à venir! Rendez-vous dans notre carnet de bord pour suivre nos aventures!